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El Gaucho

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13 avril 2007

Hymne Socialiste au Congrès de Nantes en 77

Les voix des femmes, et les voix des hommes
Ont dû se taire beaucoup trop longtemps
Ne croyons plus aux lendemains qui chantent
Changeons la vie ici et maintenant
C'est aujourd'hui que l'avenir s'invente
Changeons la vie ici et maintenant

Prendre la parole
Décider nous-mêmes
Libérer nos vies des chaînes de l'argent
Écrire notre histoire à la première personne
Être enfin des hommes et non des instruments

France socialiste puisque tu existes
Tout devient possible ici et maintenant

Ne versons plus au nom de leur puissance
Notre sueur, nos larmes, notre sang
Les travailleurs travaillent pour la France
Pas au profit de quelques possédants
Pour partager les fruits de l'abondance
Changeons la vie ici et maintenant

Prendre la parole
Décider nous mêmes
Libérer nos vies des chaînes de l'argent
Faire du bonheur notre monnaie courante
Maîtriser la science et dominer le temps

France socialiste puisque tu existes
Tout devient possible ici et maintenant

Il nous faudra reprendre en main nos villes
Qui ne sont plus que des ghettos géants
Où le printemps n'a plus le droit d'asile
Où meurent les vieux, les arbres, les enfants
C'est dans nos propres murs qu'on nous exile
Changeons la vie ici et maintenant

Prendre la parole
Décider nous-mêmes
Libérer nos vies des fleuves de ciment
pour ne plus mourir de l'air que l'on respire
Et pour pouvoir vieillir auprès de nos enfants

France socialiste puisque tu existes
Tout devient possible ici et maintenant

Un siècle meurt, un millénaire commence
Plus de prisons, de cages et de camps
Tendons la rose rouge de l'espérance
Aux opprimés de tous les continents
L'histoire est là qui nous offre une chance
Changeons la vie ici et maintenant

Libérer la femme
Libérer l'école
Donner la parole aux frères émigrants
Ecrire notre histoire à la première personne
Être enfin des hommes et non des instruments

France socialiste puisque tu existes
Tout devient possible ici et maintenant.

Paroles de Herbert Pagani et musique de Mikis Théodorakis

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16 décembre 2005

Nouveau lien

Un nouveau lien ajouté, vers un "photo-blog" que je viens d'ouvrir.

http://ventanasobreelmundo.over-blog.com/

12 décembre 2005

Je suis là là là làlà là aussi là là là là

Je suis là                              
                                                                                    

                           
                            
là                                                                                  

                                                là aussi                                          là                               là
               
                                                                                                                           parfois là
                         
                                  là                                 là                                          
                                          
                                                                                                                       
       
                                                                                                                            là
                            
                           d'autres fois là                                                                   

Je suis partout car ici je ne suis pas.

10 décembre 2005

Libre

Quoi de plus fort que le sentiment d'être libre ? Je crois qu'il n'y a rien de plus fort, même l'amour n'est pas un sentiment aussi fort, et je vis moins dans le souvenir des amours que j'ai eu que dans la liberté que j'ai pu vivre. Je vis moins dans la recherche de l'amour que dans celle de la liberté, ou ces deux quêtes sont aussi forte l'une que l'autre. J'ai été libre une fois, l'espace d'un mois, à des milliers de bornes d'ici, j'ai été libre. Même si il y avait des impératifs qu'on s'était fixé, nous les avions choisi librement. Les seuls chaînes qui nous réstait étaient celles des besoins naturels, se nourir, boire et dormir. Pour le reste nous avons réellement fait ce que nous voulions, la joie de savoir que personne qui me conaissait savait où je me trouvais ce que je faisais et n'avait aucun moyen de le savoir. Si tu n'as pas connu ça une fois tu ne peux pas t'imaginer la puissance de ce sentiment, parcourir un pays étranger avec l'idée même qu'il n'y a qu'a s'écarter un peu de la route pour ne plus rentrer chez soi, se fixer quelque part loin de ce qu'on a connu, quand on à eu ça à porter de la main on est plus jamais le même. Les paysages même sussitent ce sentiment de liberté, l'horizon est à l'infini, il ne s'arrête pas au bout de la rue contre un immeuble, tout invite à l'émancipation. Depuis je ne vis plus que dans l'attente de revivre ça, car je sais que je revivrais ça là bas ou ailleurs, mais pas ici. Et à chaque fois que je repense à cette liberté que j'ai laissé là-bas, un sentiment de manque s'empare de moi. Comme si là-bas j'avais vraiment vécu débarassé de toutes les chaînes qui font de nous des esclaves ici...

6 décembre 2005

Bordel, il ne nous reste plus qu'à prendre les fusils !

Alors voilà, ça faisait un bail que je n'avais pas fait un état des lieux, poussé une geulante, mais là j'en ai le temps et le goût, et pour le peu de gens qui le liront j'me dit que ça sera toujours ça. Par ou commencer, je ne sais pas tellement tout fout le camp. Déja j'aimerais vous rapeller que nous sommes en état d'urgence, pour deux mois encore ! Pourquoi sommes nous en état d'urgence ? Hé bien je dirais pour rien, car pour quelques milliers de bagnoles cramées et quelques batisses, aussi con que ça soit, celà ne mérite pas de décreter l'etat d'urgence. En mai 68 c'étais dans Paris que ça brulait et que les flics se prennait des pavés, il y avait une grève générale, et De Gaulle dont certains se réclament n'a jamais décrété cette mesure liberticide. Mais aujourd'hui, de tristes incompétents, non, je réctifie ce ne sont pas des incompétents, ils défendent soit des interêts de classe (oulà ce mot là ça fait démodé et ça vous fait peur, je sais), soit soignent leur position pour les futures éléctions, tout en défendant les interêts de leurs potes. Ces tristes sires, nos dirigeants (on dit souvent qu'on a que ce qu'on mérite), et en premier lieu le ministre de l'intérieur sarkosy (issu d'une vieille noblesse hongroise, ancien maire de Neuilly une des trois villes de France ou il y a le moins de HLM, et donc de musulmans que "Nicolas" chérie tant), préférent insulter puis reprimer, plutôt que de chercher à comprendre et à éduquer. Certains croient que les commisariats sont plus éfficaces que les écoles...

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29 novembre 2005

Petite chanson du fond des âges

Belle qui tiens ma vie Captive dans tes yeux,
Qui m'as l'âme ravie D'un souris gracieux,
Viens tôt me secourir, ou me faudra mourir.

Pourquoi fuis-tu mignarde, Si je suis près de toi,
Quand tes yeux je regarde, Je me perds dedans moi,
Car tes perfecti-ons, Changent mes acti-ons.

Tes beautés et ta grâce, Et tes divins propos
Ont échauffé la glace Qui me gelait les os
Et ont empli mon coeur D'une amoureuse ardeur.

Mon âme voulait être Libre de passions
Mais amour s'est fait maître De mes affections
Et a mis sous sa loi Et mon coeur et ma foi.

Approche donc, ma belle, Approche-toi, mon bien,
Ne me sois plus rebelle, Puisque mon coeur est tien,
Pour mon mal apaiser, Donne-moi un baiser.

Je meurs mon Angelette Je meurs en te baisant,
Ta bouche tant doucette Va mon bien ravissant
A ce coup mes esprits Sont tout d'amour épris.

Plutôt on verra l'onde Contre mont reculer
Et plutôt l'oeil du monde Cessera de brûler
Que l'amour qui m'époint Décroisse d'un seul point.

17 novembre 2005

Choix de vie

Face à la société nous pouvons adopter trois postures:
-la première la plus répandue est la soumission,qui est la plus facile des trois puisque la plus confortable matériellement et même pour certains moralement, cependant celà reviens à une mort lente et à une vie dénuée de sens.
-la seconde est la fuite, ne voulant accepter, partir loin ou etre à la marge semble une bonne solution à quelques un, même si elle est empreinte de lacheté tout autant que la première
-enfin la troisième est la solution la plus honnête, la lutte, même si celà doit se solder par un echec, " c'qui compte c'est la beauté du geste " comme dis Mano Solo.

13 novembre 2005

Retour

Après un long moment sans avoir rien écrit, tout simplement parceque j'avais l'impression d'avoir rien à dire, période de recadrage, certaines choses ont changé, je crois même que j'ai bien changé, même dans mon apparence dans ma relation aux autres, des choses imperceptibles mais dont je me rend compte. Bref, je ne venais pas pour dire ça, et en fin de compte j'ai oublié ce dont je voulais parler.
Je sais pas ce que je vais devenir, ce que je vais faire, je n'en ai aucune idée. Alors biensûr j'me dit que je vais partir tôt ou tard, loin pour trouver autre chose, car même si ici il y a quelques pesonnes que j'aime, je n'ai toujours pas l'impression d'y avoir ma place. Je ne sais pas si je l'ai quelque part, je ne le saurais que si je la cherche, peut être ne la trouverais je jamais. Au fond à relire ce que j'écrit je me dit que je disais les même choses il y a quelque temps, mais j'ai l'impression d'être passé à un autre degré de conscience.

8 octobre 2005

Desaparecido

Un samedi après-midi d'octobre, dehors le soleil, la circulation, des gens, des cris d'enfants, une sorte de sérénité se dégage de la lumière rasante pareille à des cheveux d'or protégeant le monde, couverture tout autant sublime qu'éphémère et fragile.
A l'intérieur une douce fraicheur entre par la baie vitrée entre-ouverte, une légére odeur de cuisine flotte dans l'air. Une chanson de Léo Ferré passe en sourdine dans le couloir, une mélancolie se fait alors sentir dans le coeur. Seul dans le salon, je pense à trop de choses, j'ai envie d'écrire, mais ne trouve pas de mots à mettre sur mes idées, ou encore une fois une surabondance de mots. Maintenant le soleil a disparu et avec lui les idées qu'il avait fait naître en moi, on est passé à du Nirvana, musique que je préfère quand je me retrouve seul avec mes doutes et ma tristesse.

4 octobre 2005

Une autre voie

Ca fait bien longtemps que j'ai rien écrit sur ce blog, sans doute parceque j'me disait que j'avais rien à dire, c'est possible que j'ai pas grand chose à dire de plus. Donc je vais parler un poil de moi, tout va bien ou presque, l'Argentine où je suis partit cet été est passé comme un rêve, ça m'a conforter dans mon idée que je suis fait pour voyager et ne pas rester ici à m'empoussierer l'esprit et le coeur.
J'esperais ne plus tomber amoureux, parceque c'est difficile avant il faut se décider à l'avouer, c'est sympathique pendant pourtant ça te bouffe un peu de ta liberté, et c'est à nouveau difficile après, surtout quand on se fait larguer et qu'on est encore amoureux. Alors on se fait une raison on se dit qu'on a été con d'être amoureux, qu'après tout ça sert à rien et qu'on va très bien tout seul, et surtout qu'on tombera plus jamais amoureux ( du moins c'est ce que je me suis dit ). Et là alors qu'on se croit intouchable, on croise une personne, sa façon de penser, de parler, d'agir et son physique nous refont brutalement retomber sur terre et nous rapelle que bah non notre coeur n'est pas invulnérable, et paf c'est le début d'un nouveau cycle, avec badage du genre " merde elle voudra jamais sortir avec moi chui trop pas son genre ", et pis aussi " putin ça le fait pas on est amis j'ai pas envie de la perdre ", du coup on tergiverse on fini par penser presque qu'à ça, et là c'est la merde ! Et le pire c'est de ne rien faire, de son côté elle va rencontrer un bob-forcement bien comme elle est elle va pas rester seule bien longtemps- et là on se maudira encore plus parcequ'on aura rien fait. Je suis maudit !

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