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El Gaucho
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25 janvier 2005

Two beer or not to beer

Voila un extrait de mon cours de philo que je trouve fort interessant et que donc je souhaite vous faire partager :

" Je n'ai pas à me connaître comme on connaît une table, une chaise ou un chou-fleur... pour reprendres les expressions mêmes de Sartre. J'ai à être et j'ai à me comprendre, c'est-à-dire à choisir ce que je veux devenir et à donner un sens à ce que je révèle de moi-même dans ce choix. Penser que l'on est quelue chose de défini, cela peut être rassurnt car c'est au fond recconaître qu'on forme une belle unité, que l'on est somme toute un être cohérent qui, bien sûr, accepte ses petites contradictions mais qui a l'heureux soulagement de ne pas être comme ces personnes psychiquement malade qui n'ont aucune image unifiée de leur moi. C'est aussi rassurant de se dire que notre être est un peu défini d'avance, et qu'il ne nous reste qu'à faire un travail d'introspection pour le découvrir, ou bien d'en juger en tenant compte de l'avis d'autruit, tellement plus objectif, que l'on peut aussi s'efforcer de se transformer, même si, on sait qu fond que l'on a un tempérament déterminé qui peut nous excuser de bien des choses. C'est d'ailleurs encore plus rassurant pour les autres de se dire que je suis quelque chose de précis, de défini, d'identifiable sur quoi il peuvent compter, et c'est pourquoi les autres s'empressent de me cataloguer. Mais voilà aussi et surtout une manière de fuir sa totale liberté qui fait qu'il faut bien reconnaître que nou ne sommes rien ni comme homme ni comme individu singulier, mais que nous avons tout à être et toujours. Dire que l'on est ce qu'on a conscience d'être, c'est la même chose: c'est fuir cette ecrasante responsabilité et le sentiment de vertige qu'elle entrîne avec elle, un bel exemple de ce que Sartre nomme "la mauvaise foi".

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